LA CHRONIQUE DE JULIEN SCAVINI – Un répertoire qui ne peut pas plaire à tout le monde, mais qui a ses passionné(e)s.
Moleskines, tweeds, flanelles ; Autriche, Écosse, Angleterre… Associés au vêtement, ces termes renvoient aussitôt à l’idée d’habits solides, faits pour durer et être confortables, au chic certain et au panache revendiqué. Un répertoire qui ne peut pas plaire à tout le monde, mais qui a ses passionné(e)s. Si ce style vestimentaire un peu chasse, nature et traditions n’est pas toujours simple à trouver en province, en dehors de quelques détaillants proposant Barbour et Schneiders, il existe à Paris deux lieux incontournables.
Du côté impair du boulevard Malesherbes, Mettez est un ancien fabricant de drap né vers 1850. Du côté pair, lui fait face Berteil, ancien chapelier en exercice depuis 1840. Dans une capitale un peu monochrome, les vitrines de ces deux établissements forment une oasis qui attire le regard, tant par les matières raffinées que par l’explosion des couleurs et des formes. Du petit accessoire au manteau, l’important stock permet à l’élégant de se vêtir de la tête aux pieds…
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